C’est très dur d’élever, d’éduquer ou d’être un enfant doué. Alors même que le terme « doué » et la capacité intellectuelle exceptionnelle à laquelle il se réfère deviennent de plus en plus politiquement incorrects, le système éducatif et les médias changent de terminologie et d’optique.
La douance, capacité globale d’intégration mentale, peut même être écartée pour être remplacée par des talents fragmentés qui présentent moins de menaces et sont théoriquement plus faciles à traiter par les écoles. Au lieu d’une réalité liée au développement interne qui affecte chaque aspect de la vie d’un enfant, « le talent intellectuel » est de plus en plus perçu (et limité) comme synonyme de réussite scolaire.
L’enfant qui travaille bien à l’école obtient de bonnes notes et des récompenses et s’il réussit au-delà des normes pour son âge, il est considéré comme doué. L’enfant qui travaille moins bien, peu importe ses capacités intellectuelles innées ou le niveau de son développement, est moins susceptible d’être identifié et donc moins susceptible d’être reconnu.
La métaphore du guépard peut nous aider à voir le problème avec un esprit orienté vers l’exploit. Le guépard est l’animal le plus rapide sur Terre. Quand nous pensons aux guépards, nous pensons instinctivement en premier lieu à leur vitesse. Elle est spectaculaire. Elle est impressionnante. Elle est unique. Cela rend l’identification incroyablement facile. Puisque les guépards sont les seuls animaux qui peuvent courir à 110 km/h, si vous chronométrez un animal courant à 110 km/h, C’EST UN GUÉPARD !